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Emission en direct et en public de la cour du Musée Calvet à Avignon de 20h à minuit - Réalisation : Alexandre Plank. Quarante ans déjà que Jean Vilar accueillait à bras ouverts Théâtre Ouvert et sa célèbre formule de *Mise en espace* . Pour célébrer cet anniversaire quatre metteurs en scène participent cet été au cycle de mises en espace conçu pour l’événement, et présentent les pièces nouvelles de quatre jeunes auteurs. Par ailleurs, un salut aux très nombreux auteurs déjà révélés par Théâtre Ouvert sera proposé par Stanislas Nordey dans une « *traversée* » qui retrace également son parcours personnel avec ces œuvres.
En direct du festival d'Avignon, Radio Libre recevra le chorégraphe **Boris Charmatz** , artiste associé de cette édition 2011, qui présentera deux spectacles, *Enfants* , du 7 au 12 juillet dans la cour d'honneur du palais des papes, et *Levée des Conflits* , du 16 au 18 juillet au Stade de Bagatelle. Le metteur en scène** Arthur Nauzyciel** , pour l'adaptation de *Jan Karski (Mon nom est fiction)* , du 6 au 16 juillet à l'opéra théâtre,
Un trajet dans la vie de Cocteau, avec des témoignages du poète lui-même, mis en relief par les intervenants du jour, qui tenteront de cerner les morts et renaissances d’un homme qui chercha toute sa vie une identité dans laquelle il pourrait, enfin, se reposer.
Gianni-Gregory Fornet , metteur en scène, pour « Flûte !!! », du 29 mars au 2 avril dans le cadre du Festival Etrange cargo à La Ménagerie de Verre, Paris 11ème.
La lecture des pièces de Pinter est une expérience sensorielle. Elle nous fait ressentir ce fluide malsain qui lie entre eux les êtres, et qui est fait de pouvoir : Celui qu’on subit, celui qu’on fait peser sur l’autre. En mettant simplement en présence des personnages sans histoire propre, Pinter déploie, avec la puissance que n’aura jamais la démonstration théorique, une pensée philosophique. Le totalitarisme est pour lui partout, y compris et surtout dans nos sociétés dites démocratiques, et c’est ce qu’il a asséné une fois encore lors de la réception de son prix Nobel de littérature, en 2005. Pinter lui même n’était pas dénué d’ambigüité. Ne jouait-il pas de son pouvoir, lui aussi ? N’était-il pas colérique ? Prêt à faire le coup de poing ? Dans ce numéro d’Une vie, Une Oeuvre qui lui est consacré, nous tâcherons d’en apprendre plus l’homme tout autant que sur sa pensée. Nous donnerons aussi à entendre l’écriture « pinteresque » et apprendrons à écouter ses silences.