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Couverture de Zone à étendre

Zone à étendre

de Mariette Navarro


Zone à étendre : Prolonger la réflexion et enrichir ses connaissances

Sur la notion de communauté 


• Dans l’avant-propos de Zone à étendre, Claire Lasne Darcueil fait référence à La communauté inavouable de Maurice Blanchot où l’auteur se demande ce qui se cache et se dérobe sous cette notion.

A lire, la présentation de l’essai et des extraits sur le site de l’éditeur


• Qu’est-ce qu’une communauté ? Aujourd’hui, le mot « communauté » fait-il encore sens ? Le philosophe Jean-Luc Nancy répond à ces questions dans l’émission Les chemins de la philosophie sur France Culture. (50 minutes)

Sur l’écosophie


Le lecteur peut retrouver dans Zone à étendre des références implicites à des intellectuels qui ont tenté de repenser notre rapport à la nature et au vivant.


• Henry David Thoreau (1817-1862). Ce philosophe, naturaliste et poète américain a influencé la philosophie environnementale avec Walden ou la vie dans les bois, récit de sa retraite dans une cabane à l’écart de la société. Il y développe l’idée d’une « 

simplicité volontaire » et celle d’un « homme riche des choses dont il peut se passer ».
A écouter, l’émission de France Culture, Ils ont pensé la nature, « Thoreau, l’arpenteur » (9 minutes)


• Arne Naess (1912-2009). Ce philosophe norvégien est considéré comme le fondateur de l’écologie profonde à l’opposé de l’écologie superficielle laquelle consiste à ne rien changer à son mode de vie et à trouver des solutions pansements.

A écouter, dans la série d’RFI Des écologistes remarquables, « le portait d’Arne Naess, le philosophe alpiniste qui inventa l’écologie profonde » (3 minutes 40)


• Michel Serres (1930-2019). Dans Le Contrat naturel (1990), le philosophe et historien des sciences pense l’écologie à partir d’une question juridique : la nature peut-elle être sujet de droit, et non plus seulement un objet ?

A écouter, dans l’émission de France Culture, Le journal de la philo, la présentation de cet essai (4 minutes)


• Baptiste Morizot. Le philosophe consacre ses travaux à nos relations avec le vivant. Afin de restaurer notre sensibilité au vivant, le philosophe propose de penser de nouvelles cohabitations et alliances avec le vivant. A l’occasion de la sortie de son essai Manières d’être vivant, il explique comment réapprendre à voir que le monde autour de nous est peuplé de vivant dans l’émission La grande table des idées (34 minutes)
• Alain Damasio. Proche de Baptiste Morizot dont il a postfacé Manières d’être vivant, l’auteur de science-fiction, prône une société plus ouverte aux liens qu’aux biens et plus attentive à la nature, à toutes les formes de vie.

Dans l’interview qu’il a donné à Jean Gueguen pour Unidivers, le 15 juillet 2019, il présente ainsi trois de ses romans :

  • « Dans La Zone du dehors, ma question était comment se débarrasser de toutes les forces de répression ou d’oppression mises en place pour nous dévitaliser, pour édulcorer les forces de vie, les anesthésier… C’était plus une forme de résistance, d’opposition à tout ce qui venait tarir ce flux vital que tu as, qui est encore plus fort quand tu es jeune. (...)
  • Dans La Horde, j’envisageais le vivant à partir des notions de mouvement et de lien. Qu’est-ce que ça veut dire être en mouvement ? Dans sa pensée, dans ses perceptions, dans ses émotions, ses affects. Comment garder cette capacité à changer, à se métamorphoser ? La vitalité réside dans le mouvement. Mais aussi dans le lien : la capacité à te lier au cosmos, à la nature, aux autres, à tes proches, à ceux que tu rencontres, et puis cette espèce de lien que tu as avec toi-même et qui permet de te construire comme être humain. Il y avait ce tissage mouvement-lien dans La Horde, avec ce groupe qui va au bout de ce qu’il peut. (...)
  • Et puis j’arrive aux Furtifs, et c’est une réponse encore différente, liée au fait que je suis devenu parent. C’est un livre sur l’enfance, peut-être plus que tout, ou en tout cas sur cette fameuse troisième métamorphose de Nietzsche. Dans Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885), il explique comment au début, l’esprit humain, âne de bat, porte les valeurs établies, puis devient lion, et s’oppose aux valeurs établies, avant de finalement devenir enfant. C’est la troisième métamorphose, la métamorphose ultime, celle qui pour lui donne la ligne vitale. (...)
  • Les furtifs portent une notion d’hybridation ou de ré-hybridation avec le vivant plutôt que cet imaginaire qu’on a porté pendant très longtemps dans le cyberpunk qui était que l’hybridation avec la machine allait nous libérer, nous permettre d’accéder à d’autres formes de vie enviables (...) »  

A lire et écouter sur le site de l’éditeur La Volte, des extraits de ces textes


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