theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Couteau de nuit »

Couteau de nuit

+ d'infos sur le texte de Nadia Xerri-L
mise en scène Nadia Xerri-L

: La mise en scène

De l’humain en gros plan, sensible et parlant, sans psychologie ni réalisme, dans un univers (décor, son, lumières, costumes) épuré mais charnel.


la direction d’acteurs
• au service du texte et des émotions qu’il charrie, mais sans appuis psychologiques, ni compositions de jeu
• bâtie en appel d’air du présent et de l’instant, afin qu’ils s’engouffrent dans le jeu des comédiens et les fassent vibrer
• où le personnage est alors l’union gracieuse du texte et de l’individu du comédien, et non une fabrication carton-pâte
• où le ludisme né alors des engagements physiques et des situations jouées, et de l’écoute des autres comédiens


la scénographie
de Caroline Foulonneau
• donner corps à la Salle d’Audience qui est un espace passionnant et très théâtral de par la proximité des corps à laquelle elle oblige les parties adverses, de par la tension à la limite de l’insoutenable qu’elle crée
• ne pas se réduire à une expression naturaliste de la Salle d’Audience, mais exprimer son « essence » : différences de hauteursniveaux, mise à l’écart du présumé coupable, longs bancs
• l’espace conçu, qui est abstrait mais physique, sait aussi faire exister les autres lieux du texte : la prison et le lieu du Crime – le Tropical Bar
• un espace en pente qui va vers le public, comme une piste d’élan
• un espace mental qui dit les cerveaux des 7 protagonistes dont on entend les pensées


les lumières
de Manuel Desfeux
• sont déterminantes dans cet espace en latéral et en contre
• dans un blanc cru, elles disent la réalité des corps et de la situation du Tribunal
• de façon chromatique, elles font parler les zones fantasmées
• de façon photographique, elles cadrent et focalisent
• en résonnance aux lumières de concert, elles cherchent l’émotion en elle-même, en autonomie de la dramaturgie


bande originale
de Gaël Desbois (batteur),
menée par Diane Lapalus
• rendre sensible cette situation hors du commun au niveau de la tension des instants d’avant-procès, en pensant le son cinématographiquement
• parti pris de la pulsation, celle cardiaque, celle du temps, des accélérations des pensées, du sang qui bat dans les tempes
• batterie, guitare, électronique


les costumes orchestrés
par Pascale Robin
• pour tous : costume veste pantalon noir, haut blanc en dessous, chaussures propres à chacun
• un uniforme qui dit l’enjeu du procès, son importance
• un uniforme qui dit que chacun des sept aurait pu être l’autre, la vie est une loterie, assassin, assassiné, frère de l’un d’eux, souvent la vie se joue à peu…
• pas de code naturaliste, donc, il réduirait les enjeux
• une esthétique épurée, des lignes essentielles qui mettent en valeur le plus important : les comédiens, leur corps, leur visage, leur main


Prendre le temps de créer
en donnant plus de nécessité
encore au projet
• répétitions en 3 cessions de 3 semaines sur la durée d’1 an. Début du travail en octobre 2007. Création en octobre 2008.
• accepter le rythme de création du metteur en scène qui travaille vite et a vraiment besoin du temps pour digérer et affûter son travail
• donner plus de lest au projet en en donnant plus aux liens humains, et aux résonances artistiques entre les différentes langues utilisées : direction d’acteurs, scénographie, lumière, costumes et son
• travailler plus en profondeur, éviter au mieux les copier-coller, approximations, « trucages », fausses bonnes idées, obligation de rendu auxquels peut forcer le timing habituel

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.