Le Pays lointain : De "Juste la fin du monde" au "Pays lointain"
Archive IMEC
« Ai beaucoup travaillé‚ à Avignon déjà et depuis que je suis rentré et
tout le week-end‚ comme un fou‚ ai beaucoup travaillé au Pays
lointain.
Ce n’est rien. C’est énorme et ce n’est rien. Une bouillie immonde
dont je ne me sors pas.
(Ai repris la totalité‚ là au milieu‚ de Juste la fin du monde et c’est une
vraie catastrophe dont je ne me sors plus.) »
J.-L. Lagarce, Journal, 7 août 1995.
Le Pays lointain n'est pas une réécriture de Juste la fin du monde. Comme le montre cette citation, le mouvement n'est pas de partir de la première pièce pour l'augmenter et ainsi parvenir à la seconde. A en croire Lagarce, c'est presque malgré lui que la pièce précédente vient se fondre dans le texte qu'il est en train d'écrire...
Travaillant à l'esquisse de Juste la fin du monde, Lagarce avait d'abord pensé y inclure un compagnon de Louis, "l'homme avec qui il vit", idée abandonnée par la suite pour réduire la distribution à celle que nous connaissons aujourd'hui.
Dans une tentative de réécriture de la pièce retrouvée dans le fonds Lagarce, non encore datée mais postérieure aux premiers avis (et refus) recueillis au sujet de son texte, Lagarce revient pourtant à son idée première.
En lisant ce texte, on s'aperçoit que Longue Date et l'Amant, mort déjà, présents dans Le Pays lointain, se confondent ici en un même personnage...
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