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Couverture de Finir en beauté

Finir en beauté

de Mohamed El Khatib


Finir en beauté : Présentation de la pièce

Accompagnement du Prix Sony Labou Tansi 2017.

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Cadre spatio-temporel


La pièce se déroule à l'hôpital où la mère finit ses jours, puis au funérarium et ensuite au Maroc où son corps est inhumé.


Résumé


Il s'agit d'une restitution des derniers jours de la mère de l'auteur, atteinte d'un cancer du foie en phase terminale et des moments qui suivent son décès. Le point de vue est celui du fils, et toute la famille accompagne ce moment douloureux. L'ensemble est présenté sous forme de chronique documentaire mais, loin d'être objectif, l'auteur ponctue sa «fiction documentaire » de remarques aussi drôles qu'émouvantes.



Structure


La pièce est sous titrée « Pièce en un acte de décès ».
Un prologue (2010 - 2011).
Un acte découpé en saynètes. On commence le 12 février 2012, une semaine avant le décès, puis le récit est organisé par ordre chronologique (avec un retour en 2011).
Un épilogue.
Une chronologie indicative.
Une note de l'auteur.
Notes de fin.
NB : chacune de ces parties fait partie intégrante de la pièce.



Thématiques


- Thématique principale : la maladie incurable et la mort - Le personnage de la mère, l'attachement du fils.
- Le deuil.
- La relation mère-fils, les relations familiales.
- L'immigration, la culture maghrébine, l'administration française et le statut d'immigré.


Personnages


- La mère : personnage qui, jusque la fin de sa vie paraît plein de vie et de gouaille. Une « mama » haute en couleur à laquelle le fils - narrateur est très tendrement attaché.
- Le fils : auteur, c'est son point de vue, son vécu qui nous est rapporté.
- Le père : croyant et traditionaliste, il apparaît en filigrane, ses actes et paroles ne sont que très peu rapportés par l'auteur, comme dans une grande pudeur. Le père et le fils semblent tout deux maladroits à communiquer.
- Les sœurs : on devine entre les lignes la vie ordinaire d'une fratrie soudée, avec des non dits, de petites rivalités, et beaucoup d'amour.
- Les proches et les amis : présents à leur manière et chacun comme il le peut dans ces moments difficiles, leur approche semble ne jamais convenir à l'auteur, qui reste inconsolable. Ils apparaissent à travers leurs lettres, mots, sms, mails et sont ainsi saisis dans leurs quotidiens, leurs peines à eux, leurs tracas personnels que l'auteur ne commente pas, comme enseveli sous son propre deuil maternel.



Langue


Le langage utilisé est simple, tournures orales dominantes. Ecriture sous forme de retranscription d'enregistrements, ou bien de notes de fin et de bas de page, de lettres, de sms. L'ensemble est ancré dans le réel, le quotidien, le prosaïque et dans un même temps, les mots sont justes, efficaces, les tournures choisies et le registre doux-amer.



Éléments scéniques


Machine à jouer, tout est ici à inventer. Aucune indication n'est donnée, le texte n'est pas à proprement parler théâtral, dans sa forme.



Niveau de difficulté


Texte assez bref, qu’il est possible d’étudier en fin de 3ème et au lycée.
Problématique très concrète, possibilité d'aborder avec les élèves les thèmes de l'accompagnement de fin de vie, du deuil, de la famille.


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