: Note d'intention
« Le génie c’est Marivaux, il faut se glisser entre les lignes pour arriver à faire entendre
le rythme cardiaque des amoureux. Les acteurs devront dessiner les contours de cette
histoire turbulente sur les pages délicates d’un livre de chevet. Comme une très belle
miniature persane, c’est par le détail du trait et la délicatesse de la composition
qu’apparaît la violence d’une chasse ou d’une bataille.
C’est à partir du noir de la nuit que nous allons construire le paysage onirique de nos
amoureux. Entre intérieur et extérieur, rien n’est dit, tout est à imaginer. La
mélancolie qui se dégage de Lucile et Damis est celle des jeunes gens perdus entre le
désir d’aimer et la peur de ne pas l’être. Nous assisterons à la naissance de deux êtres
qui grâce à cette épreuve sortiront de leur ignorance et s’ouvriront enfin au monde. Ce
nouveau monde, c’est l’autre, celui que l’amour révèle et qui, juste par le battement
d’un coeur plus fort et plus intense, change toute la perception de sa propre réalité.
C’est ce que j’aime dans les photographies de Myong Ho Lee : grâce à l’intervention
d’une simple toile, il souligne la beauté d’un arbre, pour nous rappeler que la vie est
incandescente et magique. »
Christophe Rauck
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