Une mère et une fille, dans une chambre d’hôpital, les paroles rentrées de toute une vie, l’ultime temps de se connaître et de se reconnaître : le véritable héritage.

Marie retrouve Louise, sa mère qui sort de dix-sept jours de coma, le contact est difficile, il faut combler le fossé qui s’est creusé entre elles au fil des années.

Au fil du récit, la mère laisse la place à la femme — terrain forcément commun. Chacune découvrant ses frustrations, ses jalousies, l’abcès se vide petit à petit même si ça fait mal, la comédie n’est jamais loin, les souvenirs affleurent mais c’est souvent avec tendresse et humour que Louise et Marie règlent leurs comptes.

La pièce bascule quand Marie annonce à Louise que sa maison a été vendue et qu’elle devra aller quelques temps à l’hospice avant d’intégrer une maison de retraite.
C’est déjà une mort annoncée, Louise raconte la journée à Tancarville, dernier souvenir de bonheur de la femme qui sera désormais mère à plein temps.