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À l'occasion de la mise en scène de Thomas Ostermeier pour le Théâtre de la Ville, redécouvrons ce texte, à la fois portrait intime de l'auteur et portrait politique de la génération des années 1980
Nos critiques passent au cribles "Les Idoles" de Christophe Honoré, "Kanata" de Robert Lepage, "Retour à Reims", de Didier Eribon, "Le Faiseur de Théâtre" de Thomas Bernhard, "Huit euros de l’heure" de Sébastien Thiéry, "Compromis" de Philippe Claudel, "Face à Face" d'Ingmar Bergman.
Alors qu’il a beaucoup écrit sur la question gay et la honte sexuelle, le sociologue et philosophe, disciple de Bourdieu et de Foucault, va s’atteler à décrire sa relation douloureuse à sa famille ouvrière, autrefois communiste, aujourd’hui passée à l’extrême droite, sur fond de trahison des partis de gauche
Dans « Retour à Reims », Didier Eribon se tourne vers son passé et retrace son histoire familiale. Mêlant récit intime et réflexions théoriques, ce livre reste un phénomène, neuf ans après sa sortie initiale.
Quelle est la place des artistes et des intellectuels dans le débat public, politique et social ? Didier Eribon, philosophe et sociologue, est notre invité, rejoint en deuxième partie par la comédienne Irène Jacob.
"Sale pédé", "sale gouine", "sale nègre", "sale bâtarde"… Comment une pensée peut-elle nous affranchir de la honte que produisent ces injures ? Didier Eribon propose de dégager deux principes : le déterminisme et l'immanence. C'est avec eux qu'une pensée pourra se dire critique, et donc politique.