Bakari II (p.11) : empereur du Mali ayant accompli en 1312 un voyage transatlantique sans retour. On considère qu’il a ainsi ouvert la voie à la navigation européenne.

Jaaniw (p.17) : désigne le symbole de l’autre vie dans la religion sérère.

Niamunsy (p.17) : principe indéfini qui incarne une forme de pessimisme et de fatalisme pour les Rwandais.

Azania (p.17) : ancienne appellation de la partie de la côte d’Afrique orientale qui s’étend le long de l’océan Indien jusqu’à la mer rouge.

Oubangui-Chari (p. 17) : territoire d’Afrique centrale colonisé par la France entre 1903 et 1958. Il prendra à cette date le nom de république centrafricaine.

Cyrénaïque (p. 17) : région traditionnelle de Lybie dont le nom provient de la Cyrénaïque antique, province romaine située autour de l’ancienne cité grecque de Cyrène.

Rugari (p.17) : village situé au sud-ouest de Kanombe, à proximité du Mont Mikeno.

Mont Fako (p.17) : sommet le plus haut de l’Afrique de l’Ouest.

Virunga (p. 17) : deuxième plus grande forêt tropicale du monde, située à l’extrémité orientale du bassin du Congo.

Mandé (p. 17) : région située en Afrique de l’Ouest, espace compris aujourd’hui entre le sud du Mali et l’Est de la Guinée.

Ashantis (p. 17) : population d’Afrique de l’Ouest vivant au Ghana.

Amazighs (p.17) : désigne le peuple berbère par le nom qu’il se donne lui-même, signifiant « homme libre » en tamazight.

Mossis (p. 17) : peuple d’Afrique de l’Ouest établi au centre du Burkina Faso et nord du Ghana, du Togo et du Bénin.

Morés (p. 17) : nom ancien des habitants du nord de l’Afrique.

Balubas (p. 17) : peuple d’Afrique centrale établi principalement en République démocratique du Congo.

Haussas (p. 17) : peuple du Sahel établi essentiellement au Nord du Nigeria et dans le sud du Niger.

Yorubas (p. 17) : grand groupe ethnique d’Afrique, surtout présent au Nigeria, sur la rive droite du fleuve Niger, mais également au Bénin, au Ghana, au Togo, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Fulanis (p. 17) : désigne les Peuls, communauté très majoritairement musulmane de 35 à 50 millions d’individus, répartis sur une grande partie de l’Afrique occidentale.

Wolofs (p. 17) : ethnie d’Afrique de l’Ouest, vivant principalement au Sénégal dont ils composent la majeure partie de la population.

Sénoufos (p. 17) : population d’Afrique de l’Ouest qui comprend une trentaine de sous-groupes répartis entre le sud du Mali, le Burkina Faso et le nord de la Côte d’Ivoire.

Bantus (p. 17) : locuteurs d’un vaste groupe linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et australe.

Bassas (p. 17) : peuple bantou d’Afrique centrale vivant au Cameroun.

Mandinkas (p. 17) : langue mandingue parlée au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau.

Noubas (p. 17) : désigne différentes populations africaines qui vivent dans les monts Nouba au Kordofan du Sud, au Soudan.

Zulus (p. 17) : peuple bantou d’Afrique australe, qui se trouve principalement en Afrique du Sud.

Xhosas (p. 17) : peuple d’Afrique du Sud.

Serrekunda (p. 18) : la plus grande ville de la Gambie, située au sud-ouest de la capitale, Banjul.

Sousse (p. 18) : ville portuaire de l’Est de la Tunisie.

Bobo-Dioulasso (p. 18) : capitale économique du Burkina Faso.

Mopti (p. 18) : ville du centre du Mali située au confluent du Niger et de son affluent le Bani.

Durban (p. 18) : ville d’Afrique du Sud située sur le littoral de l’océan indien.

Dar-es-Salam (p. 18) : centre économique et ancienne capitale de la Tanzanie.

Lubumbashi (p. 18) : deuxième ville de la République démocratique du Congo et sa capitale économique.

Gaborone (p. 18) : capitale du Bostwana.

Bengazi (p. 18) : ville de la Cyrénaïque en Lybie.

Karabane (p. 18) : île située à l’extrême sud-ouest du Sénégal dans l’embouchure du fleuve Casamance. Du point de vue historique, c’est le premier comptoir colonial français en Casamance.

Unan (p. 18) : dans certaines versions de la mythologie sérère, Unan, ancêtre féminin, et Ngoor, ancêtre masculin, sont définis comme le premier couple humain.

Toumaï (p. 18) : nom du plus ancien représentant connu de l’humanité, dont le crâne a été découvert en 2001. Son nom signifie « espoir de vie » en langue gorane, ethnie du Sahara.

Shango (p. 21) : orisha de la foudre et du tonnerre dans les religions afro-américaines d’origine yoruba.

Legba (p. 21) : divinité du vaudou, qui garde la frontière entre le monde des humains et le monde surnaturel.

Ifriqiya (p. 22) : le mot désigne une partie du territoire d’Afrique du Nord de la période du Moyen-Âge occidental qui correspond à la province d’Afrique dans l’Antiquité tardive.

Alkebulan (p. 22) : appellation ancienne, sans doute d’origine arabe, désignant l’Afrique.

Fouta-Djalon (p. 22) : massif montagneux en Guinée, principalement habité par des populations peules.

Natal (p. 22) : province sud-africaine rebaptisée KwaZulu-Natal lors des premières élections multiraciales en avril 1994.

Songhaï (p. 28) : ancien peuple de l’Afrique occidentale sahélienne.

Lesotho (p. 28) : état d’Afrique australe, montagneux et sans accès à la mer, entièrement enclavé dans le territoire de l’Afrique du Sud.

Walo (p. 32) : terme géographique qui désigne les terres cultivées situées dans les zones inondables au bord d’un fleuve, ici le long du fleuve Sénégal, situé au nord du Sénégal et au sud de la Mauritanie.

Ndaté Yalla (p. 32) : reine résistante au colonialisme français en 1855, du royaume matrilinéaire Wolof du Waalo (Sénégal).

Kansala (p. 32) : bataille de Kansala en 1867, engagement militaire entre les forces de l’empire Kaabu et l’imamat de FutaJallon.

Niantchos (p. 32) : identité liée à la hiérarchie des peuples du Kaabunké, ancien royaume mandingue.

Al-Mukhatara (p. 32) : capitale des Zanj édifiée sur les eaux au sud de Bassorah. Zanj (p. 32) : nom que la géographie arabe donne aux populations de la côte orientale de l'Afrique. La révolte des Zanj est un soulèvement majeur d’esclaves contre le califat abasside, qui s’est déroulé de 869 à 883.

Ayiti (p. 32) : désigne Haïti en créole haïtien.

Adoua (p. 32) : bataille d’Adoua, au cœur de la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, en mars 1896, qui oppose les forces de l’empire éthiopien à celles du royaume d’Italie. Victoire de l’Éthiopie.

Albertina Sisulu (p. 32) : militante anti-apartheid sud-africaine.

Lumumba (p. 32) : homme d’état congolais, premier ministre de juin à septembre 1960 et mort assassiné. L’une des principales figures de l’indépendance du Congo belge.

Um Nyobè (p. 32) : militant indépendantiste et anticolonialiste camerounais, tué par l’armée française en 1958.

Wangari Muta Maathai (p. 32) : surnommée « la femme qui plantait des arbres », biologiste, professeure d’anatomie en médecine vétérinaire, militante écologiste, prix Nobel de la paix en 2004.

Aline Sitoé Diatta (p. 32) : héroïne de la résistance sénégalaise contre la colonisation française en Casamance, surnommée la Reine de Kabrousse.

Thomas Isidore Noël Sankara (p. 32) : chef d’état de la république de Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987. Meurt assassiné.

Amilcar Cabral (p. 32) : homme politique de Guinée-Bissau et des îles du Cap vert, engagé politiquement pour l’indépendance, meurt assassiné en 1973 à Conakry.

Rolihlahla Mandela (p. 32) : dirigeant historique de la lutte contre l’apartheid, président de la république d’Afrique du Sud de 1994 à 1999.

Mohamed Bouazizi (p. 32) : vendeur ambulant tunisien dont le suicide par immolation en 2010 est considéré comme le déclencheur du Printemps arabe.

Limété (p. 33) : commune de la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo.

Matongué (p. 33) : important quartier commerçant et associatif africain de Bruxelles.

Wagadou (p. 37) : royaume d’Afrique occidentale à l’origine de l’empire du Ghana, fondé au IVe siècle.

Kankan Moussa (p. 37) : dixième roi de l’empire du Mali de 1312 à 1332.

Ifé (p. 37) : vieille cité yoruba située au sud-ouest du Nigeria.

Chaka (p. 37) : roi Zoulou, fondateur du royaume, mort en 1828.

Gabou (p. 38) : désigne pour les Français le Kaabunké, ancien royaume mandingue.

Nder (p. 38) : la résistance des femmes de Nder est un épisode marquant et symbolique de la lutte contre l’esclavage dans l’histoire du Sénégal. Après avoir défendu leur village et repoussé un premier assaut des assaillants maures, elles ont préféré s’immoler que devenir esclaves.