: Mot du metteur en scène
Il s’agit d’un conte de vie ordinaire, d’une fable du quotidien. Comme dans toute fable
on retrouve une belle prisonnière, une cellule à l’intérieur d’un château impénétrable,
un ogre, un prince charmant et, seul espoir, une fenêtre. Mais ici, la cellule est
représentée par un appartement dans « l’immeuble d’en face », l’ogre par la stupidité,
la jalousie et le machisme, et pour finir le prince charmant se révèle ne pas être si
charmant que ça.
C’est au travers de cette fenêtre que nous sommes amenés à connaître le quotidien
de notre héroïne ; parfois voyeurs, parfois témoins, amis solidaires de temps à autre.
J’ai voulu que, à la manière des mots d’un conte, les paroles de la femme seule prennent
des chemins inattendus en explorant toujours avec légèreté les mésaventures, les
drames du quotidien. Le récit glisse progressivement d’une distance presque méfiante
à une participation forte et bouleversante qui guide le corps de la comédienne vers la
libération finale. Ce sont les mots qui remplissent l’espace de leur imaginaire, et non
les objets que j’ai choisis simples et fonctionnels.
Pierangelo Summa
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.