Jean-Marie Gleize écrit Tarnac. Il en publie un chapitre aux éditions Contre-Pied.
Il dédie le livre à Julien Coupat.
Le politique croise le poétique. Ou plutôt il resurgit en lui comme toujours présent.
Tarnac c’est un petit village de Corrèze.

Le 11 novembre 2008 la police encercle le village et arrête huit personnes soupçonnées de « menées terroristes ». C’est ce que les médias ont appelé « l’affaire Tarnac ».

De quoi s’agit-il vraiment : en marge et en opposition à la société qui nous entoure un groupe de personnes vivent en commune. Ils ont construit leur « cabane »

Une communauté donc, de jeunes gens qui se réclament d’une inspiration politique libertaire et autonome.
Mais l’entrée politique n’est pas la meilleure entrée dans ce projet. On entre par un chemin, le chemin de Javaud et tous les paysages qui l’accompagnent.
On marche dans le texte au milieu des fougères, de la tourbe et des pentes de bruyère. On y croisera Julien Coupat, Guy Debord, Robespierre. Entre les arbres.