L’assemblée - trilogie réunit sous un même projet : Soliloques – Stabat Mater Furiosa – La Lune des pauvres.

Ces trois œuvres offrent une traversée dans l’écriture poétique de Jean-Pierre Siméon, dont le point de départ et la première accroche a été Soliloques - le poème à l’état pur, le dénuement - et l’arrivée, La Lune des pauvres, tragédie baroque, dont l’écriture dramatique plus dense, marque la fin du cycle.

Ceci étant dit, chaque œuvre de L’assemblée est indépendante l’une de l’autre. L’intérêt de la trilogie est de proposer au spectateur un voyage dans l'écriture de Siméon, à la hauteur de son appétit. Rester souple, dans la diffusion des œuvres, permet de multiplier les rencontres avec le public et d'investir des lieux différents à chaque aventure.

Projet scénographique : À chaque œuvre son lieu

Soliloques et Stabat Mater Furiosa pourront être joués hors les murs, dans des lieux rares, résonnants, choisis. À la frontière des théâtres : musées, galeries, friches urbaines, industrielles, militaires, couloirs de théâtres, dans la salle avec le public, bref dans des lieux ouverts à la vie, aux multiples mémoires.

C’est poursuivre le travail que nous faisons avec Anne Bitran en amenant Ginette Guirolle et les mots de Philippe Minyana dans moult bistrots du pays, vers moult visages, figures inoubliables. C’est poursuivre le travail que nous faisons avec Didier Ruiz avec L’Amour en toutes lettres en donnant nos lettres-témoignages, partout, en allant au devant d’un public imprévisible, en sortant de l’oubli parfois des lieux, souvent des souvenirs. C’est dans cette appréhension particulière du lieu, de l’espace théâtral, que nous situerons la langue de Siméon et a fortiori la parole de ces gens-là.

Quant à La Lune des pauvres, tragédie baroque pour un chœur, deux pauvres et une étrangère, ce sera un spectacle pour la scène, sans décor.