Jean-Pierre Siméon, Fabien Joubert
Créé en 2024
L’assemblée,
C’est d’abord une rencontre avec la langue de Jean-Pierre Siméon.
Nous ne sommes que les passeurs de cette langue.
Lorsque je la lis, elle me frappe comme si, du point de vue littéraire, elle était ma langue maternelle. Chaque mot est une évidence. C’est une langue d’amour.
J’entendais Jean-Pierre Siméon dire que son travail d’auteur n’avait de sens qu’à défendre ses utopies, celles-là mêmes qu’il échafaudait adolescent.
Il s’agit bien de cela. Je reconnais dans cette écriture les révoltes et utopies qui m’ont toujours animée.
La langue et l'acteur sont au centre du travail.
Pour chaque œuvre, la question est celle de la théâtralisation de la langue poétique.
Il s’agit de s’engager dans cette langue, de profiter des densités différentes des trois textes pour faire mûrir cet engagement et prendre la mesure des énergies et des couleurs qu’on peut y insuffler.
La compagnie Barbès 35 naît avec ce projet.
Après Ginette Guirolle, Le nombril d’Adam, Histoire du Soldat, réalisés pour Les Rémouleurs, je crée ma baraque de rêves et de protestations.
Cendre Chassanne
Cergy-Pontoise
Le
vendredi 26 mars 2004
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Points communs |
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Guyancourt
Le 29/04/2004
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Maison de la Poésie - Saint-Quentin-en-Yvelines / Guyancourt |