theatre-contemporain.net artcena.fr

Max Gericke ou pareille au même

mise en scène Jean-Louis Heckel

: Ella, Max et moi

Troublant pour une actrice de se retrouver parmi des poupées grandeur nature. Qui est le plus vrai ? C’est quoi le vrai ? Et le faux ? Et si la vérité naissait justement de la juxtaposition des contraires ? François Tanguy me dit un jour : « Tout ce qui est vrai est faux. Tout ce qui est faux est vrai. »


J’aime le silence et l’immobilité. Et le presque rien. Parler sans avoir de réponse, mais des mouvements minuscules, ou rien du tout. Ça m’oblige à chercher davantage, pour me frayer un passage au milieu des mots écrits par Manfred Karge, en écouter l’écho.


L’animé et l’inanimé. Sunt lacrimae rerum mentem mortalia tangunt. Toutes les choses ont une âme, les objets pleurent. J’ai toujours cru à l’existence des objets, parlé à mon seau ou ma petite cuillère.


J’ai pensé à Brecht, aujourd’hui à Shakespeare lorsqu’il écrit que le monde entier est un théâtre. Le théâtre dans le théâtre, le travestissement, la question de l’identité, une question d’acteur.


N’est-ce pas finalement quand je m’approche au plus près du personnage que je me trouve ? Cette femme qui change d’identité pour survivre, ne vit-elle pas, ne vit-elle pas une vie remarquable ?

Hélène Viaux

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.