Par Yves Kafka
lundi 19 novembre 2018
Dostoïevski avait d’abord conçu Les Démons comme une œuvre de dénonciation et de combat, mais son génie visionnaire l’emporte. Le roman devait faire l’autopsie d’un certain nihilisme révolutionnaire débouchant sur le terrorisme. Au bout de trois ans d’écriture, toutes les figures de cette intrigue foisonnante, qu’elles soient conservatrices ou progressistes, ont conquis leur part d’ombre et leur épaisseur propre. Ce qui aurait pu n’être qu’une satire politique devint ainsi un chef-d’œuvre d’écriture plurielle : à la fois feuilleton au long cours et plongée...
Période | Lieu | Réservation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Toulouse
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Théâtre de la Cité – CDN |
Tel. +33 (0)5 34 45 05 05 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Marseille
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La Criée |
Tel. +33 (0)4 91 54 70 54 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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