theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Le Traitement »

Le Traitement

+ d'infos sur le texte de Martin Crimp traduit par Elisabeth Angel-Perez
mise en scène Béatrice Séchet

: Note de mise en scène

Crimp pointe avec humour et cynisme une société montrée au plus près de ses prétentions et de ses lâchetés : de la création artistique à la production d’ « art à succès » par des procédés douteux, la tentation est permanente et la pente facile. La pièce progresse avec rigueur : découverte d’Anne par petites annonces et promotion canapé ; « rencontre avec son auteur » prolixe en scénarios voyeuristes et science expérimentale… en passant par la parole scrutatrice de ses « facilitateurs », Jennifer et Andrew, à l’affût de détails de son histoire, qu’ils espèrent croustillants… Jusqu’à l’expulsion dudit auteur et de Anne, pour incapacité à « s’adapter au processus de création artistique » Un Gala fête la sortie du film : John, Black, ancien hippy, comédien ambitieux et argenté est devenu le patron de l’entreprise ; Nicky, l’ancienne secrétaire, opportuniste joue dans le film le rôle d’Anne.
L’histoire d’un film en train de se faire, ou les pulsions de l’envers du décor : un auteur voyeur, des producteurs manipulateurs et rapaces, des comédiens conventionnels et pontifiants.


Anne : étrange, étrangère plutôt, dans tous les sens du terme, et fragile. Victime d’une parole manipulatrice qui l’ignore et finira par la tuer, ou « mentalement déficiente » ?
Exploitation de la tension entre progression dramatique très sûre (cf. tragédie classique) et apparence fragmentée de la pièce (un corps dé-membré ?) :
Rythme soutenu, éclatement de l’espace scénique,
Travail sur les lumières : couleurs, intensité, rythme…


New York, figure emblématique de toutes les audaces, de toutes les violences, de toutes les folies du monde occidental…
La pièce de Crimp nous la montre dans une histoire tragique, où les habitants sont ignorés, les enfants abattus en pleine rue, le port d’arme licite, les policiers hystériques …
Un Traitement à la fois tragique et burlesque : le cynisme et l’humour de Crimp se prêtent à une exploitation décalée, burlesque, voire clownesque de certaines scènes, doublées par l’ironie du décor et de la musique.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.