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Le Dit de l'impétrance

+ d'infos sur le texte de Enzo Cormann

: Mise en jeu

Notre manière d’appréhender «le dire» débute toujours par le travail rigoureux de l’adresse : du motflèche qui, sans courbe psychologique, tracera une ligne droite vers sa cible, le spectateur. Ceci afin que la parole ne soit pas emprisonnée par une interprétation subjective du comédien ou colorée par son jugement, mais ouverte à tous les possibles.
La mise en espace de nos deux corps débute elle aussi par un rapport simple à l'espace scénique. Pas de mouvement parasite appartenant à la personne du comédien, mais une verticalité dépouillée qui permet de s'extraire de son soi pour se plonger, débarassées de notre corpsquotidien, dans l'écriture. À la suite de ce travail, si le texte nous donne à sentir le mouvement, il vient mais unique, original, nécessité par le corps du comédien, passeur de texte. Nous nous laissons traverser visceralement par le verbe ; inspirées en cela du travail de Novarina par exemple.


« (La) poétique (de Novarina), en quelque façon fidèle au projet d'Artaud, cherche à gagner les rives d'une réalité autre (…) parvenant à se frayer dans l'organique un passage. la «cruauté» est ici transplantée dans le corps de la langue, dans l'énergie d'une parole investissant le souffle et l'espace, substituant finalement à l'angoisse artaudienne une incroyable jouissance du dire. »
(in Dictionnaire encyclopédique du Théâtre de Michel Corvin. Larousse-Bordas 1998)

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