: A propos du projet
Nous débuterons avec les traductions de La Lettre aux acteurs et de Entrée dans le théâtre des oreilles, pour faire naître en anglais ce que provoque Novarina en français.
En effet, il est tout à fait compréhensible qu’on hésite à traduire son théâtre, tant il devient
lui-même un propre langage. Une parole propre à l’humain.
Cette injonction dans son théâtre à créer de la parole, qui ne soit pas communicante, est la
raison pour laquelle j’ai choisi d’ajouter à ce premier montage, des extraits d’un autre texte
Notre Parole, où l’auteur, didactique, précise ce vers quoi tend cette Parole, en opposition
à notre monde de marchand d’images.
La rencontre de ces deux idées centrales constituera le socle dramaturgique de notre projet.
Il y aura un cheminement, un va et vient.
L’idée est de mélanger les langues à l’intérieur du corpus de textes. Semer le trouble. Créer
une autre langue avec la juxtaposition de deux premières (…)
Il se passe souvent quelque chose d’étrange au théâtre lorsque l’on est confronté à une langue
étrangère. Quoi de plus étrange alors quand une langue, celle de Novarina, est déjà elle-même
décalée ?
Valéry Warnotte
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