Acte 1

« Ce n’est pas de l’amour, c’est une maladie que j’ai ».
GABRIELLA est une « amoureuse de l’amour ». Elle fait partie de ces femmes qui dédient toute leur vie à leur mari, aux enfants. Elle a renoncé à faire une carrière internationale de pianiste pour s’occuper de ses enfants. Elle a tout sacrifié pour eux, pour son mari (qui travaille beaucoup) et elle pense, elle est persuadée qu’ne retour il ne peut que l’aimer éperdument.

SOFIA s’est mariée parce qu’elle était enceinte mais déteste son mari. Elle a beaucoup d’amants mais ne veut pas le quitter par peur des « quand dira-t-on ». Elle crie haut et fort que si elle avait travaillé, sa vie aurait été certainement différente. Elle a un rapport à la maternité tout à fait cynique. On comprend au fur et à mesure qu’elle vit dans la douleur du fait d’un mariage qui n’est pas heureux en amour.

CLAUDIA, est la mère parfaite. C’est un ange, apparemment, car on découvre certaines failles au fil de la pièce. Elle se déclare très heureuse avec ses trois enfants et tout va très bien. Le genre de personne que nous avons tous connus, qui veut à tout prix démontrer que tout va bien.

Et puis BEATRICE, qui est enceinte, idéaliste. Elle aime son mari, ils fondent une famille, elle pense la vie de façon positive. C’est la plus jeune des quatre.

Acte 2

Ensuite les filles de ces quatre femmes. Elles n’ont pas d’enfant.
La fille de Gabriella, SARA, est devenue pianiste et joue dans le monde entier. Elle rentre de voyage, est marié et son mari organise la maison. Il l’attend. La situation est renversée. Mais comme elle le dira dans la pièce, finalement n’est-elle pas identique à sa mère ?

La fille de Sofia, ROSSANA est médecin et n’a pas d’enfant. Elle travaille toute la journée, est mariée à un médecin. Elle endosse un peu le rôle de l’ « Homme ». Elle s’en plaint, elle n’aime pas le regard que porte son mari sur elle. Rossana est un médecin qui adore son métier mais qui regrette, au fond, de ne pas avoir d’enfant.

CECILIA, la fille de Claudia, vient de décider de s’arrêter de travailler pour avoir un enfant. Elle a recourt à l’insémination artificielle, fait un enfant toute seule et ne veut absolument pas mourir sans avoir connu la maternité. Sa mère en a eu trois et Cecilia s’identifie à elle dans ce désir.

Et puis GIULIA, la fille de Beatrice qui est en deuil car elle vient de perdre sa mère. Elle a un fiancé depuis longtemps qui ne veut pas se marier et a le sentiment d’une vie brisée.