: Théâtre et littérature : réflexions
Par Cristina Comencini
J’ai toujours songé à écrire pour le théâtre. Mes expériences de travail m’ont amenée à réfléchir
sur ce qui distingue et ce qui rapproche l’usage que font de la parole le cinéma, la littérature et
le théâtre, sur les chances qu’ont ces différentes formes de dramaturgie de se féconder mutuellement.
Les réalisateurs de films et les écrivains italiens se rencontrent de plus en plus fréquemment,
en mettant leurs différents instruments au service d’un enrichissement des formes et des
contenus du récit. Je pense qu’il y a là une possibilité pour le théâtre aussi. Je ne crois pas qu’à
collaborer entre elles les diverses dramaturgies puissent perdre de leur vertu ou de leur spéci-
ficité. Dans tous les pays où le cinéma prospère, le théâtre et la littérature sont pleins de vie, on
écrit des textes nouveaux, les acteurs de cinéma et de théâtre se partagent entre la scène et les
plateaux de tournage.
Quand j’ai commencé à écrire ma comédie, j’ai appelé à mon secours un de mes anges tutélaires,
Natalia Ginzburg, qui m’a aidée, il y a bien des années, à publier mon premier roman. J’ai pris
sa première et parfaite comédie, Je t’ai épousé dans la joie, et je l’ai posée à côté de mes feuilles
blanches, dans l’espoir que l’esprit anticonformiste et rebelle qui l’animait puisse habiter aussi
ma pièce.
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.