theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Jëkk (Sui in res) »

Jëkk (Sui in res)

mise en scène Jean-Michel Bruyère

: A propos de l'auteur

Réalisateur, écrivain, plasticien, metteur en scène, photographe et graphiste, Jean Michel Bruyère est un créateur d’univers, de mondes, de peuples imaginaires. Chien de tête du groupe performeur LFK, fondateur de la Maison-École d’art Man-Keneen-Ki des enfants errants de Dakar, avec lesquels il a présenté Enfants de nuit au Festival d’Avignon 2002, Jean Michel Bruyère rassemble une multitude d’artistes pluridisciplinaires et cosmopolites dont l’errance constitue à la fois la recherche et la condition d’existence.


JËKK (SUI IN RES)
Le mythe fondateur du peuple errant des Vøspazàrs résonne encore du cri de la meute. Celle des chiens hurlants qui, selon la mythologie grecque, dévorèrent leur jeune et puissant maître-chasseur Actéon, l’homme-cerf que la nudité de la déesse Diane fit retourner à l’animalité. C’est autour de ce festin originel que Jean Michel Bruyère et LFK inventèrent le peuple des Vøspazàrs, métamorphose de la meute d’Actéon en humanité errante, en quête du langage et des images perdues dans le carnage de celui qui avait vu la perfection de la beauté. Les Jëkk, festivités rituelles, commémorent ce repas fondateur. Jëkk est aussi le nom générique des cinq “spectacles installations” évolutifs dont le Festival d’Avignon 2005 sera l’aboutissement. Fiction culturelle et anthropologique, détournement de la place du spectateur, invention d’un peuple au langage spécifique dont les membres de LFK sont les représentants, Jëkk met à distance la mise en scène occidentale par un “ethnocentrisme joué” et la théâtralisation d’un “égocentrisme imaginaire”. Une lecture chamanique du mythe d’Actéon qui résonnera dans la Chapelle Saint-Charles, à travers Sui in res, une des étapes de ce théâtre de la possession. Performances, musiques, images, sculptures, lectures… fragments assemblés et aussitôt défaits d’un univers en constante métamorphose, un monde errant sans forme fixe ni visible par tous à l’identique, Sui in res offre une étrange plongée dans “l’intimité du désastre” et l’irrespect de tous les styles de Jean Michel Bruyère, une entrée en matière dans l’atelier d’un artiste de l’indiscipline.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.