Distribution
Avec : Anne Alvaro , Kimon Dimitriadis , Guy Faucher , Guy Folcarelli , Jacques Lewitz
Présentation
Qui n'a pas vu des gens mourir sur les routes martelées par une main invisible ne peut comprendre ce que représente, ce qu'est la mort d'un pays, pas plus que celui qui n'a pas senti son propre corps inexistant, inemployé, injustifié, insignifiant, indésirable, inassouvi, sa fameuse force motrice interrompue, rompue, coupée du feu intestin de l'émotion. S'il y a un héros dans ce livre apparemment sans personnage, c'est sans doute le langage, les mots, dont on exalte ici le pouvoir, capables qu'ils sont de "brûler la langue à jamais". Et plus précisément la langue grecque, dont on voit défiler, comme dans un fleuve en crue, des débris arrachés à toute son histoire, à tous ses registres - sans que l'on sache s'il s'agit là, comme l'annonce le texte, d'un ultime feu d'artifice avant sa disparition, ou au contraire, d'une démonstration de richesse et de vie.
En vidéo
"Je meurs comme un pays", présentation par Anne Dimitriadis
Dernières critiques
Par Vincent Morch
lundi 23 mars 2009