: Présentation
Après avoir congédié le texte, et composé de vastes fresques visuelles oniriques et provocantes,
Denis Chabroullet (baptisé par la presse poète du désastre) s’attaque à l’Opéra.
Avec ce « Didon et Enée », du sublime Henry Purcell, c’est bien au chant de l’âme qu’il s’abandonne.
Un immense bassin rempli d’eau, sur lequel se déploient les vestiges d’une usine désaffectée :
l’élément central constitué d’une petite bicoque en tôle, avec ascenseur contre-pesé
et balcon en métal, accueille l’orchestre.
Nous sommes dans les sous-sols de Carthage, où d’étranges personnages montés sur de vieilles
carcasses de motos exploitent cette mine à ciel ouvert.
Une promesse d’orage hante les lieux.
Avec son sens unique des univers fantasmagoriques, Chabroullet va faire des amours de Didon et
Enée, une prodigieuse usine à désirs fous.
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