: Pour dire quoi ?
Goya était sourd et Borges aveugle...
Un peintre et un écrivain.
Deux artistes identifiés qui peignent et racontent le monde
qui les entoure.
«Le mieux dans la perte d’un sens, c’est que ça en enflamme
un autre à coup sûr...»
Ayant tous deux d’autres sens en émoi, ils restent tout de
même isolés du fait même de leur infirmité.
Sur un même plateau : deux hommes, deux monologues, deux
parcours, deux textes, deux langues, deux questions
: «Où je suis allé ?»
«Pour y faire quoi ?».
Leur handicap est de faire partie d’une génération
de perdants qui se sont faits enculer jusqu’à l’os.
De ne pas avoir été préparés et éduqués.
De décrier un système qui les dépasse.
De n’avoir comme parade que la tchatche.
De provoquer pour exister.
De crier pour être entendus.
De choquer pour être écoutés.
D’être nus pour être vus.
D’être manipulés.
Tous deux isolés – ni artistes ni handicapés –
se posent la question de leur identité, de leur utilité.
« Il faut faire quelque chose. ET TOUT DE SUITE.»
Arnaud Troalic, metteur en scène
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.