theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Seul ce qui brûle »

: Ce sont deux mues

Ce sont deux mues.
L’une incandescente et l’autre consumante
Deux êtres en mouvement, deux aspects d’une maîtrise.
La chute de Sigismund et sa renaissance,
L’enfermement d’Albe et son élévation,
La métamorphose de ces deux êtres et au milieu,
le Seigneur de Bernage, attentif, recueillant, analyste ou confesseur
qui par son écoute va faire basculer ces deux existences.


Et toujours
Le silence de celui qui s’enferme
Le silence de celle qui semble subir
Le silence de celleux qui écoutent
Sur la scène le trouble et la disproportion, à l’image de la grandeur
de ces êtres là, si humains et si brûlants. Sensations de déjà vu,
intangibilité de l’espace qui se fait et se défait sous nos yeux
et nos oreilles, sensualité des matières.


Ce que la chercheuse Barbara Marczuk décrit comme « une scénographie sans intention mimétique pour satisfaire au goût du mystère et au désir de beauté », quelques pistes déjà :
L’enfermement de Sigismund quand Albe traverse les murs.
L’effondrement de Sigismund quand Albe atteint le ciel
Et l’Amour total, inconditionnel, si puissant qu’il soumet les êtres Au-delà de la fascination, en deçà de la langue.


« Nous croyons encore tenir les rênes de nos vies quand, depuis longtemps, c’est la nature et elle seule qui nous mène. »


  • Julie Delille, janvier 2019.
imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.