1/ La défense de la langue de l'auteur

Music-hall sera ma deuxième mise en scène d'une pièce de Jean-Luc Lagarce, auteur que j'affectionne tout particulièrement, après J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne en 2018 qui a rencontré un très bon accueil public et presse. De la langue de Lagarce j'aime tout, des épanorthoses aux virgules et au retours à la ligne qui en font la difficulté et la grande beauté et nous nous attacherons à en faire entende toute sa poésie. Le spectacle devra refléter toute la poésie de Music-hall.

2/ L'importance des boys : un vrai trio

Dans la mise en scène que je propose je tiens à faire des rôles des boys de grands rôles ; Je leur ai écrit une partition sur mesure. Ils seront toujours présents, en jeu, en action (mimes, chant, danse) ou en réaction (subtiles au récit de la Fille) ; Ils seront traités tour à tout comme deux gosses très complices, des clowns gais magiciens des ou clowns tristes surtout à la fin.

3/ Pousser le tragi-comique et la poésie de la pièce à son paroxysme

Ainsi, avec ce trio soudé, nous nous attacherons à montrer le tragi-comique de cette pièce, histoire pour nous d'un petit cabaret à la dérive qui veut jouer coûte que coûte, quelles que soient les déconvenues. La partition des boys y contribuera mais la façon de raconter les déconvenues dans le récit de la Fille devra également porter ce tragi- comique.