Il y a beaucoup de clichés sur les habitants en marge et en charge de la mixité.

Il est vrai que ces territoires rencontrent et traversent d’importantes problématiques. Mais il y existe aussi beaucoup d’espace d’échanges entre les pratiques et les cultures.

Les personnages des Murs sauvages évoquent ces rencontres particulières et passionnées, souvent de bénévoles, aussi de personnes en transit qui cherchent, luttent et font le tissu, la richesse de ces départements.

De la notion de transmission, que va-t-il rester de ces espaces dans ce grand nouveau projet autours de Paris ?

Qu’est-ce qui va être alloué aux acteurs citoyens qui ont tenu et animé ces terrains d’expérimentations précaires du vivre ensemble.

De ces territoires invisibles où l’on transmet des valeurs et pas seulement celles de la réussite : la solidarité, la découverte des altérités et des futurs fusions sociales et culturelles. C’est aussi ce qu’interroge ce spectacle.

De la révolte pour apparaitre dans son identité urbaine. Éclairer la diversité de la périphérie jusqu’à resituer les habitants dans leur modernité, leur fonction de soupape et d’espace à investir pour comprendre le monde.

Les personnages se mettent en risque pour défendre cette réalité face aux stéréotypes qu’on leur impose. Ne pas laisser travestir leur identité comme leur territoire, et rendre visible leur vie et leur multiples histoires locales.

Rendre à chaque ville comme à chaque territoire sa véritable histoire, au-delà des clichés, porter un regard sur des identités multiples et en mouvement aussi vers l’avenir. »