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Les Larmes du ciel d'août

+ d'infos sur l'adaptation de Ados Ndombasi ,
mise en scène Ados Ndombasi

: A propos de la création

« Il faut le dire, à tout prix : longtemps je me suis contenu, patient, espérant qu’une aube pointe… Maintenant, je m’en vais le dire tout haut à tous : « le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule » a dit Victor Hugo. Oui, je le dirai par le théâtre. Le seul problème c’est les mots pour le dire… Une rencontre à Limoges avec Aristide Tarnagda, un jeune auteur Burkinabé dont l’écriture contemporaine acérée soulève par des faits plutôt banals, des interrogations très lourdes de sens, s’avère ma réponse providentielle : Les Larmes du ciel d’août.
Me voila donc fourni en drame et mots, avec lesquels crier tout haut dans les théâtres d’ici et d’ailleurs, notre adversité… Ce spectacle soulève des grandes questions qui déchirent le monde d’aujourd’hui : la corruption, l’injustice, le clientélisme…
La scénographie, la mise en scène et le jeu des acteurs nous renvoient l’image d’une Afrique urbaine qui vit dans la misère, l’abandon, le fanatisme et l’égoïsme ».
Ados Ndombasi


« Agissant comme une clef, chacun des motifs ouvre les portes d’une mémoire nocturne et sonore, le « cliquetis » intérieur occupe l’espace, appelle la musique : soupirs, serments et sérénité de la nuit d’amour, résonances et chuchotements glacés dans la vaste demeure de l’enfance, cris et coups de feu d’un carnage crépusculaire... La ville porte en elle ces nuits intenses, violentes, comme elle porte son enfant « dans ses tripes ». À ces deux dimensions sonores (la pulsation urbaine, les nuits intérieures) s’ajoute un mouvement plus vaste, indomptable, inhumain : les larmes du ciel d’août. Cette pluie, que la ville semble craindre autant qu’espérer, dont elle nous fait la menace et la promesse, c’est peut-être le torrent de sanglots qu’elle ne peut se permettre. Comme la musique et le chant qui excitent et apaisent les douleurs profondes, le ciel gronde, blesse et lave tout à la fois. Au-delà de ces larmes, il ne reste que la nuit, un silence assourdissant où résonne encore pour quelques instants la voix des sans-voix. Une journée a passé, le corps de la fille rejoint l’obscurité. Nous voici seuls dans la voiture, hésitant peut-être à tourner la clef du contact. Seuls avec le cliquetis absurde d’un moteur dérisoire... »
Loïc Bescond


Après plusieurs étapes de travail à Kinshasa, la rencontre initiée aux Francophonies 2009, entre Aristide Tarnagda, Ados Ndombasi et Loïc Bescond, arrive à maturité et vient se confronter au public de Limoges.

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