lundi 01 novembre 2021
Au nom du père et des fils
Par Mathias Daval
Habitué des constructions scéniques aussi ambitieuses qu’alambiquées, Sylvain Creuzevault délaisse en partie son familier laboratoire expérimental et foutraque. Après “Les Démons” en 2018, il poursuit son travail dostoïevskien avec un magistral “Les Frères Karamazov” qui offre une véritable leçon scénique et dramaturgique, subtil, fluide et drôle. L’exégèse psychanalytique aura vite voulu considérer les trois frères......