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Léda, le sourire en bannière

+ d'infos sur le texte de Magali Mougel
mise en scène Philippe Labaune

: Note d'intention

C’est une voix en marche, un chant et un cheminement.
Léda est née dans une forêt d'Anselm Kiefer.
Elle en sort, ou s’y plonge, et avance dans la nuit du Schwartz Wald. Un long plan séquence vers son agonie qui la mène, au-delà du chalet d’Egon, dans la profondeur du lac gelé. Face à cette domination bruyante de la marchandise Léda/Mougel oppose l’écriture et son silence de givre.
Léda écrit d’abord avec ses jambes dans la profondeur du chemin de montagne. Ecrire et marcher contre ce qui parle fort. Construire une cabane de mots. Léda marche contre Egon Framm, Mougel parle contre l'assourdissement des paroles.
Mougel érotise la langue, l'entrebâille, pour la rendre disponible à la relation, pour la rendre active. Désirante.
Léda comme Mougel sont minoritaires, marginales.
Comme le théâtre.
Comme la parole actée dans l’espace.
On est dans un recoin, un angle mort. D’où nous tirons. Où nous construisons nos cabanes et les chemins, souvent à couvert, qui les relient. Mougel et Léda croient à un certain resurgissement du politique dans le poétique. Et nous aussi avec d’autres.
Magali Mougel, Léda et nous Théâtre du Verseau croyons en une poétique qui serait comme du réel qui suscite et contraint l’écriture. Une langue pour dire violemment et très bas l’excès du monde aliéné.

Philippe Labaune

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