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Accueil de « Le Solitaire »

: Note d'intention

Par François Marthouret

C’est une sorte de voyage que nous propose Ionesco, une traversée retirée du monde, un regard étonné et douloureux en compagnie de ce solitaire.


Le mal d’être autant que le miracle d’être, se résigner, ne pas se résigner, le vertige de ne pas pouvoir concevoir la finitude ni l’infinitude « je philosophe trop. C’est cela mon tort . Si j’avais été moins philosophe, j’aurais vécu plus heureux. On ne doit pas philosopher quand on n’est pas un grand philosophe. Et même ceux-là quand ils sont grands, sont pessimistes… ou alors ils nous proposent l’explosion de tous nos désirs… »


L’exercice imaginaire de partager une solitude faite d’interrogation sur la raison, les autres et les étoiles, faite de fuite égoïste et de diversions alcoolisées, cette traversée de la vie par un homme banal, entre Pascal et Buster Keaton racontant l’histoire d’un homme qui n’en n’a pas, cela m’est apparu un jeu et un défi plutôt intéressant, après les parcours que j’avais fait avec Jean-Marie Gustave Le Clezio et Fernando Pessoa.


Jean-Louis Martinelli a bien voulu, avec enthousiasme, orchestrer ce curieux partage.


(Espérons que c’est cela le théâtre.)

François Marthouret

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