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Le Singulier trépas de Messire Ulenspiegel

mise en scène Pierre Yvon

: Le Spectacle

Ulenspiegel


Dans la ville de Damne, autrefois. Le conseil scabinal réunit le Bourgmestre et ses magistrats.
Soudain, au beau milieu des plaintes et des cruches de bière, survient une nouvelle d’importance : Tyl Ulenspiegel, citoyen en exil à la réputation sulfureuse, que tous croyaient mort, ne l’est plus !
Devenu riche, noble et célèbre, le centenaire revient dans sa ville natale pour conter ses exploits et mourir dignement. Dernière volonté d’Ulenspiegel : tous les habitants de la ville hériteront de son formidable trésor, enfermé jusqu’à son dernier souffle dans un coffre mystérieux, et d’un jambon à manger le jour de son anniversaire !
La fin heureuse cache-t-elle une ultime raillerie ?


Till Ulenspiegel ou Till l’espiègle (d’où le mot français vient), appartient à un mythe séculaire du nord de l'Allemagne. Depuis le XVème siècle, de nombreux auteurs, dramaturges et compositeurs ont narré les aventures de ce saltimbanque du Moyen-âge, farceur malicieux qui raille les puissants. Le singulier trépas de Messire Ulenspiegel, mettant en scène la mort imaginaire de ce clown libertaire, fut écrite et enregistrée pour la radio en 1935, mais publiée seulement en 1951.


Rien n’est épargné dans cette farce remarquable et pourtant peu jouée : la politique, la médecine, l’argent, les héros, les badauds, l’héritage, la révolte… Cette satire virevoltante se joue comme une folle musique : une foultitude d’expressions pittoresques, rythmée par des chansons et des coups de trompettes. Au tempo, cette pièce est une machine à jouer, trépidante et bondissante.
Les masques permettront aux trois acteurs d’incarner tour à tour avec truculence, les douze personnages, tout droit sortis de peintures flamandes de Bruegel ou de Jérôme Bosch.


Ghelderode


"Ghelderode, c'est le diamant qui ferme le collier de poètes que la Belgique porte autour du cou. Ce diamant noir jette des feux cruels et nobles. Ils ne blessent que les petites âmes. Ils éblouissent les autres" - Jean Cocteau


Michel de Ghelderode (1898-1962) est un poète, conteur, auteur dramatique, chroniqueur et épistolier belge d’origine flamande et d’expression française. Avec plus de soixante pièces de théâtre, une centaine de contes, de nombreux articles sur l'art et le folklore, sans compter ses quelques œuvres lyriques, il est le créateur d'un univers fantastique et inquiétant, souvent macabre, grotesque et cruel.


Profondément baroque, sensible à l'art flamand et aux influences bouffonnes, tenant à la fois de la pantomime, de la marionnette et de la mascarade, le théâtre de Ghelderode tient autant de celui de la cruauté d’Antonin Artaud et de celui de l’absurde que de l’écriture de William Shakespeare. Son œuvre est également très influencée par James Ensor, son contemporain, précurseur du surréalisme, à qui il vouait une admiration sans limite.


En France, découvert et monté par les jeunes compagnies d’après-guerre, comme le laboratoire Art et Action de Louise Autant-Lara ou la Compagnie du Myrmidon d’André Reybaz et Catherine Toth, l’auteur remporte un franc succès. Moins joué aujourd’hui, il reste pourtant l’un des plus grands dramaturges belges du 20ème siècle. Quelques pièces : La Balade du Grand Macabre, Escurial, Pantagleize, L’école des bouffons, Christophe Colomb, La Farce des ténébreux ...

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