Le laveur de Visage

Au fond d'un garage obscur consacré au culte d'une mystérieuse déesse, Samuel Simorgh recherche un interlocuteur... Désespérément...

C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure

Heure glauque, un banc, les pas perdus, le bruit des réacteurs qui arrachent le décollage... Tous les désirs enfouis dans les bagages à main... Attendre, c'est partir un peu...

La semeuse

A travers l'Europe, de ville en ville, de bar en bar, de table en table, elle épelle à tous vents les mots de son dictionnaire intime...

La thématique d'un amour déçu mais toujours fervent traverse ces trois textes de Fabrice Melquiot. Dans une écriture où peuvent voisiner l'argot le plus terre à terre et le lyrisme le plus échevelé, Melquiot plante des histoires belles et désespérées où les sentiments de la solitude et de l'absence comme la permanence de l'abandon se distillent entre cruauté et humour, dérision et désespoir...

Ces monologues disent l'être solitaire en quête d'un autre à aimer...

Et si cette demande d'autre échoue, c'est sans drame et sans pathos car comme la poésie, omniprésente, l'humour est ici une marque de fabrique...