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Laissez-moi seule

+ d'infos sur le texte de Bruno Bayen
mise en scène Bruno Bayen

: La Pièce

Les personnages publics, Duch, Arthur, Girl Friday, empruntent à des figures réelles leur petit nom. C’est ainsi que Duch est celui que sa soeur donnait à Lady Diana Spencer enfant, Girl Friday celui dont usait le prince Charles d’Angleterre pour désigner Camilla Parker Bowles, soit qu’elle lui rappelât le Vendredi de Robinson Crusoé, soit qu’il la rencontrât ce jour-là de préférence, les exégètes hésitent. Arthur est le dernier prénom du prince, qui n’aurait été employé qu’en des circonstances très intimes.
Tous les autres personnages sont fictifs.
Action ? Mariage, mort, seize ans d’écart. Dramatiquement un mariage est une suite de prologues, une mort une suite d’épilogues.
Intrigue ? Le vertige et les ondes. Lesquelles atteignirent l’humanité (50% d’elle.)
Des pelouses jusqu’au tunnel la trajectoire de la princesse fut impeccable : promesses et retombées, aux deux sens, privé, public, du terme, sans abnégation, sans faux pas ni déchéance. L’image se confond aux événements, pour remplir et bien évidemment creuser un vide.
À qui appartient-il ? Aucun rôle ne peut être principal.
« Laissez-moi seule » – « Let me alone », qu’on peut traduire plus trivialement – est une parole qu’on prête à la princesse, s’adressant dans le tunnel de l’Alma, portière ouverte, à un paparazzo. Dix ans plus tard, selon les blogs, la princesse à sa dernière heure n’a jamais dit ça.

Bruno Bayen

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