Par Anne Contet
mardi 21 novembre 2017
Avec La Vie que je t’ai donnée (1923), Pirandello livre un récit bouleversant.
Le fils d’Anna est de retour mais, à peine rentré, il meurt subitement. Anna ne verse pourtant aucune larme, elle dit qu’il vit, qu’il reviendra, on la croit délirante. Et s’il suffisait « que la mémoire soit vivante pour que le rêve devienne vie » ?
Anna va jouer un rôle, faire jouer des rôles, créer une scénographie pour faire croire que son fils est toujours vivant… Le théâtre est ici une nécessité. Comme dans la vie. Même momentanément. Que Pirandello parvienne à parler de...
Par Anne Contet
mardi 21 novembre 2017