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La Nuit les arbres dansent

+ d'infos sur le texte de Bruno Thircuir
mise en scène Bruno Thircuir

: Note d'intention

Quelques images pour commencer le travail
Les quatre saisons d’un arbre seront les étapes de ce spectacle poétique.
Les spectateurs, à partir de 6 ans, sont accueillis par une comédienne habillée d’une simple robe rouge. Ils sont invités à s’assoir sur de petits bancs de bois disposés en arc de cercle.
À chaque enfant, la comédienne souffle à l’oreille un secret.
Voici quelques secrets ramassés cet hiver en collant mon oreille contre un chêne enneigé. Cet été j’en glanerai d’autres de continents en continents.
«Les graines sont la vie qui dort, quand une graine s’éveille, elle choisit de devenir enfant, tigre ou papillon.»
«Une fleur ne meurt jamais, elle s’envole pour devenir oiseau.»
«L’eau est la mémoire de la terre. Pour prendre des photographies aériennes, elle se transforme en nuage.»
«Un arbre est un homme qui ne parle plus, et un homme bavard était probablement une grenouille.»
«La neige est un manteau qui protège le sommeil des jonquilles en hiver»
Au centre de l’arc de cercle où sont installés les enfants, un arbre d’acier et de bois attend l’histoire, il attend, sagement, son histoire.
Au pied de l’arbre, une poupée dort sur son violoncelle.
Seuls les contes de la femme-coquelicot lui donnent envie de se réveiller pour jouer de son instrument magique.
Quatre contes viendront construire ce moment de théâtre poétique et philosophique.


Ce sera une heure d’histoires acrobatiques pour plantes invisibles et lucioles imaginaires.


Le chemin des récits accompagnera les enfants dans l’idée que le monde végétal est un prolongement d’eux-mêmes.
Que la nature sur laquelle ils marchent, courent et jouent c’est une partie de nous-mêmes. Ils sont les doigts-bonhomme qui dansent pour rejoindre des châteaux-orteils imaginaires.


Nous sommes l’arbre que nous coupons, nous sommes le papillon dont il ne faut pas toucher les ailes fragiles et colorées.
Nous sommes ce roseau souple et solide à la fois.
Nous sommes les fées d’un monde merveilleux, nous sommes les enfants d’une terre magique qui risque de disparaître si, une fois adulte, nous acceptons de jouer aux apprentis sorciers.
Les interprètes joueront avec leurs mains qu’ils tremperont dans des couleurs.
Elles apparaitront comme les feuilles de l’arbre.

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