: Présentation
Dans la pièce « L’Hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains », l’auteur c’est aussi le spectateur. Philippe Dorin nous renvoie à notre image; celle qu’on donne de nous et celle que l’on perçoit de l’autre. Les actes répétés des personnages encrent en nous, spectateur, l’identification aux personnages et aux situations. Nous assistons à la rencontre d’un homme, d’une femme, avec deux enfants, à la construction d’une famille commune. La notion de la parentalité est plutôt fantasmée dans cette pièce. Nous ne savons pas qui est le créateur de l’autre. Cette proposition artistique laisse toute sa place au texte et au jeu des comédiens.Une scénographie très travaillée, une mise en scène qui reprend l'univers de Philippe Dorin : l'atmosphère est étrange, on grince des dents, et l'instant d'après, on rit. Les choses sont rudes et en même temps pétries d'humanité.
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