theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Giordano Bruno »

Giordano Bruno

Antoine Gindt ( Mise en scène ) , Francesco Filidei ( Musique ) , Stefano Busellato ( Livret ) , Peter Rundel ( Direction musicale )


: Présentation

Premier opéra du compositeur italien Francesco Filidei, Giordano Bruno est mis en scène par Antoine Gindt qui retrouve le chef allemand Peter Rundel. Il réunit pas moins de seize chanteurs et le prestigieux Ensemble Intercontemporain. Un événement lyrique, vaste collaboration européenne, consacré au philosophe hérétique et visionnaire condamné au bûcher par l’Inquisition romaine en 1600.

Giordano Bruno est signé par le libre penseur du son, Francesco Filidei, compositeur et organiste italien de 42 ans sur un livret de Stefano Busellato, chercheur postdoctoral en histoire de la philosophie à l’université de Sienne, qui retrace la « passion » de Giordano Bruno. Philosophe qui développa les théories coperniciennes, imaginant un univers infini et pariant sur la transformation de la matière, adepte de la magie, se passionnant pour l’hermétisme et la cosmologie, auteur satirique volontiers blasphématoire, voyageur visionnaire chassé d’un pays à l’autre, il avait tout pour finir sur le bûcher de l’Inquisition romaine.


L’opéra en deux parties et douze scènes alterne les scènes philosophiques à la chronologie du procès, la délibération, le supplice et met en scène différentes situations de foule, à Venise avec une scène de carnaval et à Rome avec la scène de l’exécution. Le metteur en scène qui a développé le projet en parfaite complicité avec le compositeur qu’il connaît bien, souligne « la puissance évocatrice de la musique qui renvoie à l’époque pré-baroque, avec des objets sonores très évocateurs ». « Outre les 4 solistes (Bruno, les 2 inquisiteurs et le Pape), le chœur est le moteur, autant musicalement que dans sa mise en scène. La solitude n’existe pas ici. Par exemple, le carnaval est presque une transe, une bacchanale. Le choeur est tour à tour une foule anonyme, les jurés, les témoins et les acteurs du supplice de Bruno ».


Chacune des 12 scènes est conçue comme un tableau, chacun très différent de l’autre.
« J’ai pour nom Giordano Bruno, dit le personnage. Je fais de lettres et science profession ». Il en mourut, libre penseur condamné par l’obscurantisme.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.