Distribution
Présentation
« (…)Que la fin de vie soit un moment de perte et d’angoisse est une évidence. On ne peut que redouter d’en être le témoin. On peut débattre sur la limite du supportable, sur les souffrances à abréger, sur la dignité humaine, légiférer. Soit. Mais là n’était pas mon propos. Mon propos était de raconter exactement l’inverse : la vie qui surgit encore là où on ne voyait que décrépitude, la faim qui ne se tarit pas là où on ne voyait qu’appauvrissement, l’horizon qui se dégage là où on ne voyait que rétrécissement(…) » I.Rèbre
En superposant deux fictions, deux espaces, l’un crépusculaire et librement inspiré par les dernières années de la vie d’un grand cinéaste, l’autre, celui d’une jeune femme qui nous parle ici et maintenant et qui nous propose ses cadrages, Fin, autant qu’une pièce sur la vieillesse et la mort, est une pièce sur le désir. « Vivre, c’est désirer, désirer jusqu’à la mort» disait Marie Bonaparte.