Distribution
Présentation
Il paraît qu'il est inutile de demander à un Russe qui est le plus grand poète ni quel est le plus beau poème jamais écrit : c'est une question idiote. André Markowicz, russe de Saint-Pétersbourg, comme le héros Onéguine, en est persuadé et traduit les vers de Pouchkine depuis l'âge de dix-sept ans. Car rien n'est plus vide et plus léger, rien n'est plus terrifiant que ce poème, qui n'est pas seulement un poème, mais un roman – et un roman sur rien, pas seulement le rien de la vie mondaine d'un héros romantique : non, un roman qui n'apprend pas à vivre, qui n'a aucune « vision...