theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Et si l'homme avait été taillé dans une branche de baobab »

Et si l'homme avait été taillé dans une branche de baobab

+ d'infos sur l'adaptation de Bruno Thircuir ,
mise en scène Bruno Thircuir

: Raconter un peu le monde avec des images de théâtre

Au départ, je crois que je voulais simplement offrir un spectacle à mon fils. Il nous regarde travailler du haut de ses sept ans, et j’ai eu envie de lui ouvrir la porte de notre théâtre. Après, l’on rêve forcément de toucher d’autres enfants, puis les parents accompagnant leurs enfants, et bien sûr, d’autres personnes sans enfant. Il ne s’agissait pas de raconter une histoire pour enfants, mais une histoire que les enfants pourraient écouter et regarder.


Nos cinq dernières créations racontaient le monde avec nos yeux d’adultes sur un monde d’adulte. J’ai eu envie de le raconter avec mes yeux d’encore enfant. Je raconte inlassablement des histoires à cette petite vie issue de moi par enchantement. Il écoute, enchanté, ces histoires sans queue ni tête, simplement parce qu’elles constituent un monde, le monde de mes rêves devenant juste un instant, les siens.


La première intention est de créer un conte, un conte poétique plus qu’initiatique, une histoire qui raconterait en même temps le monde réel et un monde rêvé, des personnages de la vie vraie rencontrant des personnages échappés des livres. Je ressentais que le personnage de Pinocchio pouvait être transposé dans notre monde, que sa quête ressemblait un peu à celle de beaucoup d’enfants de la planète : trouver seul le chemin qui mène au monde tant convoité des autres.


Peut-être que mes années passées en Afrique m’ont donné envie que cet enfant ne soit pas d’ici, qu’il rêve d’un ailleurs qui serait de l’autre côté de la mer de sable.
Je veux continuer à travailler en relation avec un auteur vivant. Alors Jean Marie Gustave Le Clézio est apparu comme une évidence. J’avais lu Onistha à Onistha, j’avais accompagné Lalla dans les sables de Mauritanie, je rêvais qu’il écrive mon petit homme taillé dans une branche de Baobab. Aujourd’hui, je relis tout, un à un, sa cinquantaine de romans et d’essais, de contes et de nouvelles.

Bruno Thircuir

10 janvier 2007

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.