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Drôle de frousse !

+ d'infos sur le texte de Nathalie Saugeon

: Note d’intention

Que l’on soit adulte ou enfant, le texte de Nathalie peut être lu à plusieurs niveaux. Et c’est cette multiplicité que nous avons voulu conserver dans la mise en scène de sa pièce. Nous souhaitons que chacun soit confronté aux multiples questions que pose Nathalie sans apporter de vérité particulière mais en donnant à chacun la possibilité de trouver ses réponses en toute autonomie.


Comme à son habitude, Nathalie traite avec sourire et générosité de thèmes importants : la peur, l’amour, le sens de l’existence, la mémoire et le rapport des hommes au temps.


La confrontation d’un monde magique avec le monde réel permet de dédramatiser les thèmes abordés et de laisser au public le plaisir de partir en voyage dans une histoire digne des contes traditionnels.


Pour donner corps à ce voyage dans le passé et dans la mémoire, nous avons puisé dans nos propres souvenirs d’enfance.


Nous avons décidé de créer un décor chargé de souvenirs pour la maison de la Tante Pissenlit qui semble elle-même sortir d’une carte postale Yvon de la fin des années 70. Les deux créatures sont, elles aussi, des échos de notre enfance. Leurs costumes noirs et gris qui se détachent sur le fond blanc d’un écran de fortune nous rappellent les films muets des années 30 avec leurs acteurs grimaçants qui nous faisaient tant rire - quand ils ne nous faisaient pas peur.


La peur justement, il fallait jouer avec elle. Et pour cela, quoi de mieux que les ombres chinoises de nos deux « monstres » qui sautillent au gré de leurs « activités de reconversion » et trahissent bien leur crainte d’être devenus à tout jamais inutiles.


Dans nos souvenirs, la peur naissait de l’ombre bien sûr mais aussi de l’inconnu et nous avons pris beaucoup de plaisir à jouer aux fantômes avec des draps blancs, à cache-cache avec les portes du décor, avec les bruits et les voix qui surgissent tantôt à cour, tantôt à jardin pour effrayer Nina ou lui permettre de rêver avec sa peluche qu’elle aime tant.


Au milieu de tant de peur, il faut beaucoup d’amour pour tenir ou s’enfuir alors, après avoir dansé et surtout chanté, nos deux « monstres » amoureux s’envolent (presque) vraiment, dans un ciel plein d’étoiles, comme sur ces lanternes magiques qui, la nuit, nous permettaient de nous endormir et de faire de beaux rêves.

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