samedi 26 mai 2012
La discussion bernhardienne est étrange
Par Diane Zorzi
a discussion bernhardienne est étrange : elle parait toujours s’inscrire dans un long monologue : celui du prince dans Perturbation n’est jamais que celui du narrateur, il en va de même du peintre dans Gel. La parole se diffuse d’elle-même, s’auto-engendre, s’analyse en multipliant les interprétations. Tout n’est qu’interprétation des interprétations, eut dit Montaigne, l’un des auteurs qu’affectionnait Th. Bernhard. Les romans ne...