Trouvant son point de départ dans un roman de José Saramago, la pièce « Ceux qui errent ne se trompent pas » explore l’hypothèse d’un vote blanc majoritaire dans un pays imaginaire où la nature aussi se dérègle. Le réalisme magique triomphe. Au festival d'Avignon et ailleurs....

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En pleine lumière, la bouffonnerie politique. Et, comme des médias, comme de l’espace public, le peuple absent, rejeté dans l’ombre d’un espace invisible, celui du spectateur. Troublante homologie de l’espace médiatique et de l’espace théâtral, car, entre la réalité et sa satire, la pièce opère une exagération qui n’en est pas moins tautologique....

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Il ne reste, après le déluge, qu’un long silence mouillé, étrangement fragile, à mi-chemin entre la naissance d’un espoir et le point de départ du chaos. Il a plu tout ce dimanche d’élection et l’avenir se dessine en pointillés énigmatiques. De la révolution des urnes naîtra l’obscurantisme ou la lumière....

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C’est fou à quel point la fiction peut rattraper l’actualité ! Ce spectacle a été pensé il y a trois ans et il est cœur des interrogations de la population par rapport à son personnel politique. Ces interrogations se traduisent depuis la fin du mois de mars par le mouvement Nuit Debout. Dans la fiction de Maëlle Poésy (à la mise en scène) et de Kevin Kreiss (à l’écriture), les électeurs décident de dire « non » à la classe politique en votant massivement « blanc » lors d’un scrutin. En savoir plus sur http://www.sceneweb.fr/ceux-qui-errent-ne-se-trompent-pas-de-maelle-poesy/#frtxg6cB3i9mCvKP.99

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C’est l’année Maëlle Poésy. La metteuse en scène vient d’être distinguée Révélation de l’année par l’Association des critiques de théâtre. Après ses deux Tchekhov au Studio de la Comédie-Française, sa reprise de Candide au TCI, elle a créé en mai l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône avec Kevin Kreiss, Ceux qui errent ne se trompent pas, une adaptation du roman de José Saramango, La Lucidité.

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A 32 ans, la jeune metteuse en scène présente “Ceux qui errent ne se trompent pas”, sur fond de déluge et d'abstention généralisée. A l'affiche du Festival à partir du 6 juillet....

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La jeune metteuse en scène fait l’ouverture avec un spectacle sur la démocratie....

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A 32 ans, la jeune metteuse en scène présente “Ceux qui errent ne se trompent pas”, sur fond de déluge et d'abstention généralisée. A l'affiche du Festival à partir du 6 juillet.

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Ce spectacle dévoile une écriture fantasmée, décrit un univers à la fois feutré et épanoui, un monde privé d'accablement et pourtant accablé par une politique délétère......

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Kevin Keiss et Maëlle Poésy signent avec Ceux qui errent ne se trompent pas un apologue moderne qui vient éclairer, avec humilité, ce que l’on peut espérer d’un théâtre dit politique....

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