Distribution
Présentation
Baptiste et Angèle habitent le Rwanda. Aujourd’hui, ils ont vingt-huit ans. Pendant le génocide, ils en avaient douze. La pièce ne parle pas de la guerre mais évoque avec pudeur et délicatesse l’intimité d’un couple après un traumatisme.
Francine Wohnlich pose la question d’une reconstruction possible. Comment s‘aime-t-on après ? Et qu’en est-il du désir ? « Il s’agit de recoudre la confiance » écrit-elle. « Ce texte est entièrement du côté de la vie ».
Les mots deviennent pour Baptiste et Angèle, dans leur extrême fragilité, leur unique planche de salut. Francine Wohnlich choisit pour traduire l’urgence et le plaisir de dire une langue où fleurissent des néologismes librement inspirés du français rwandais, insufflant aux dialogues une saveur merveilleusement poétique.