Suivre aussi Pauline Picot sur :
Dernières critiques
mercredi 11 juin 2014
Par Philippe Chavernac
J’ai beaucoup aimé la mise en scène de Christian Schiaretti du Roi Lear au théâtre de la Ville à Paris. J’aurais aimé être un des acteurs de cette troupe pour observer, admirer, tenter d’imiter, celui qui peut être à la fois despote, père aimant sa fille, vieillard qui a perdu la raison. Il est vraiment exceptionnel et seule sa présence peut justifier notre venue. La troupe est homogène......
mardi 03 juin 2014
Un comédien d’exception suffit-il à justifier un projet scénique ?
Par David Larre
Créé il y a quelques mois au TNP de Villeurbanne, et respectant en partie le vœu de clarté dramaturgique auquel Christian Schiaretti entend, dans la lignée de Vilar, soumettre les grands textes du répertoire, ce Roi Lear a été amplement salué pour la prestation exceptionnelle de Serge Merlin dans le rôle-titre. Les tombereaux d’éloges recouvrant à juste titre le comédien jouent, sous la plume des collègues critiques, comme le motif d’une...
lundi 26 mai 2014
Serge Merlin, étonnant de charisme et d’humanité
Par La rédaction
William Shakespeare créa le Roi Lear vers 1603. Plusieurs siècles plus tard, l’époustouflant Serge Merlin, lui offre plus qu’une couronne, il lui fait don de son corps et lui ouvre son âme...
samedi 24 mai 2014
Dans la pure tradition exigeante du théâtre de Jean Villar
Par Amaury Jacquet
En fidèle héritier shakespearien où l’imposante scène circulaire au décor épuré trace un demi cercle qui rappelle les théâtres élisabéthains, le directeur du TNP de Villeurbanne, Christian Schiaretti, nous livre une version puissamment politique de ce « Roi Lear » où les enjeux intimes et géopolitiques scellent sa chute. Et pour incarner le vieux Lear, un monstre sacré : Serge Merlin, 81 ans, impressionnant de virtuosité dont le jeu incandescent s’inscrit comme nul autre dans cette tragédie...
mercredi 21 mai 2014
Par Moussa Kobzili
Schiaretti s’attaque à cette épopée furieuse qui conte la chute d’un royaume, la Grande-Bretagne, et de son roi. Un roi qui va sombrer dans la folie après avoir appris que deux de ces trois filles souhaitaient son départ voire bien pire… La trahison au plus haut point, celle de ses proches, la fidélité de quelques-uns quitte à en souffrir, la fascination du pouvoir et un suspens shakespearien terriblement ficelé...
lundi 19 mai 2014
Le roi Merlin ne suffit pas à enchanter un Lear presque ennuyeux
Par Thomas Baudeau
Ces temps-ci, les Shakespeare se suivent mais ne se ressemblent pas… Esthétiquement à l’opposé du Macbeth contemporain aux vingt quatre décors proposé par Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie, Christian Schiaretti donne à voir, en costumes classiques, au coeur d’une séduisante scénographie unique (immense façade de bois arrondie percée de nombreuses ouvertures inspirée du Colisée et des théâtres élisabéthains), un « Roi Lear » porté par...
lundi 19 mai 2014
Le Roi Merlin délire dans une arène de gladiateurs
Par Thomas Ngohong
Au Théâtre de la Ville, Christian Schiaretti nous convie à un combat de grande envergure : celui du Roi Lear, malmené par une famille ivre de pouvoir et une Angleterre en proie aux guerres les plus terribles. Sur ce fond de légende moyenâgeuse, le directeur du T.N,P peine à proposer une vision dynamique de cet opus shakespearien extrêmement dense : l’ensemble reste désespérément statique et l’ennui s’installe rapidement quatre heures durant...
dimanche 18 mai 2014
Condamnation du pouvoir absolu
Par La rédaction
Du bruit, de la fureur, de l'action, des morceaux de bravoure. C'est un "Roi Lear" coloré, violent, bien raconté que Christian Schiaretti propose avec Serge Merlin dans le rôle-titre. Pas question ici d'une relecture mais d'une lecture littérale dans laquelle c'est l'interprétation de chacun des protagonistes qui donne sens à l'ensemble. Qu'on connaisse parfaitement ou pas du tout le drame de Shakespeare, on en comprend d'emblée le propos :...
samedi 17 mai 2014
Schiaretti fait trembler la plume noire de Shakespeare
Par Evelyne Trân
Il est possible d’imaginer que si le Roi Lear ne donne qu’une condition au legs de ses terres à ses trois filles, leurs déclarations d’amour, c’est que durant toute sa vie, il ne les a jamais entendues. En résumé le vieux Roi Lear dit à ses filles : "Dites-moi que vous m’aimez et je vous donnerai tout ce que j’ai "
samedi 17 mai 2014
C. Schiaretti fait renaître le Roi Lear de ses cendres
Par Camille Hazard
Le spectacle, hommage au théâtre de Jean Vilar, au théâtre du Globe, au théâtre tout entier, est de toute beauté… Les costumes d’époque, colorés, bouffants, évocateurs d’Histoire et de temps, tranchent avec un décor minimal, géométrique, offrant une foule d’images au gré des scènes. Un haut mur encerclant le plateau dénudé, donne tout d’abord l’impression de vertige, puis d’une impitoyable arène lorsque rentrent les premiers protagonistes...