Nous n'avons pas vu la nuit tomber saisit les dernières lueurs d'une constellation formée par Jesse, Baba, James, Paul, Christopher et le Type du métro pendant quatre nuits urbaines à la fin de l'année 1999. Ils sont les enfants sucrés et paumés de la fin du siècle dernier....

Au CDN de Tours, Camille Dagen, Eddy D’aranjo et Emma Depoid mettent en commun leur savoir-faire pour offrir à la troupe un objet théâtral kaléidoscopique....

Avec finesse, Eva, Placey nous fait entrer dans le phénomène du groupe, cette terrible spirale qui considère tout écart comme une tache d’encre sur la page immaculée d’une conscience prétendûment universelle, quand elle n’est que démission et lâcheté personnelle devant l’impitoyable clan. Cette écriture, intéressante en ses variations, se voit malheureusement envahie par une harangue sermonneuse, qui circonscrit le sens dans un étau asphyxiant....

Si j'étais sexiste, je dirais que Dea Loher écrit comme un homme avec toute la puissance qu'on leur prête communément. Quelle ironie dans le titre ! ..." espoir des femmes ", laissant supposer que chacune d'entre nous attend la mort de la main de celui qu'elle aime, à défaut d'en recueillir cet amour " au delà de toute mesure. " Tragédie comique ont dit certains et ce n'est pas faux car ce Don Juan malgré lui, fait plus que tenir ses promesses.

Dea Loher, née en 1964, fut étudiante à Berlin, notamment auprès d’Heiner Müller, et elle puise, à l’instar de son professeur, aux sources de la mythologie (Manhattan Medea) ainsi que dans l’histoire contemporaine de l’Allemagne, de la Pologne (Sanka) ou de l’Amérique du sud (La vie sur la Praça Roosvelt). Elle aborde aussi des sujets plus intimistes comme ici dans Barbe-Bleue, espoir des femmes, publié en 1999 en Allemagne.
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