Teaser du spectacle
Ce qu'en dit Marie-Pierre Genencaud, journaliste du Temps sur Sortir.ch:
Les années 1970, et moi et moi et moi
Dans un monologue, Philippe Soltermann s'interroge sur l'héritage des seventies
Les années 1970. Certains, beaucoup, regrettent cet âge d'or où tout se décloisonnait, se testait, se contestait. On pleure le grand élan, la belle liberté à l'abri du sida et de la rigueur des marchés, le quotidien sans lendemain, le présent enchanté. D'autres, plus rares, mais passionnants comme Michel Houellebecq, condamnent la puérilité de ces mouvements joyeusement déstructurés. Et voient de l'infantilisme et de la lâcheté là où les autres voient de l'inspiration et de la résistance avisée...
Dans un monologue qu'il interprète lui-même, le Lausannois Philippe Soltermann plonge dans le débat en portant son regard sur l'héritage socioéconomique de la génération des années 1970. Regard ironique si l'on en croit le titre, Le Réflexe de la complainte,mais aussi admiratif si l'on se souvient du ton rock et frontalement subversif de son premier spectacle Je-me-déconstruction. Dirigé par Christian Geffroy Schlittler, autre scrutateur attentif des utopies, Philippe Soltermann pose la question ainsi: «Comment s'inscrire dans une humanité à la dérive avec le constat que sa propre vie est de plus en plus agréable?»
La réponse dans un magma de mots, une énergie, une envie de dire et de partager les contradictions qui agitent le monde contemporain. Penser et se dépenser, donc, pour ne pas décompenser
Plus d'information sur : "Le Réflexe de la complainte"
Détail de la vidéo
- Langue : français
- Durée : 47 secondes
- Lieu : Arsenic - Lausanne - Suisse
- Copyright : Cyril Moulin
- Ajoutée le 16/11/2010
À propos de...
- Spectacle(s) : Le Réflexe de la complainte,
- Auteur(s) : Philippe Soltermann,
- Metteur(s) en scène : Christian Geffroy Schlittler, Philippe Soltermann,
- Acteur(s) : Philippe Soltermann,
- Texte(s) :