C’est le temps d’une inspiration, d’une respiration dans la vie d’un homme qui n’arrive plus à reprendre son souffle, car il a été touché par la maladie d’Alzheimer. Touché, tel un navire qui a reçu une torpille sous sa ligne de flottaison et qui s’enfonce doucement dans la mer, mais qui reste un navire comme cet homme reste un homme avant tout. Un homme qui rompt l’équilibre, le sien d’abord, puis celui de ses proches, celui de sa vie, pour en trouver un autre, plus fragile, plus instable. Serrement d’Hippocampe aborde ce bouleversement au travers du prisme de celui  qui se le voit imposer de l’intérieur. L’accepte-t-il ? Comment voit-il ceux qui l’entourent depuis toujours, ou nouvellement ? Comment se sent-il considéré dans la société de la normalité ?