“ Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-même le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m’y reconnais. J’y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d’apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis. “ Un plateau nu nous permet de jouer et d’imaginer. Les accessoires y jouent leurs propres rôles. La fenêtre nous y donne accès. La lumière s’insinue à nuer les couleurs du temps et explorer les incertitudes de la pensée. L’univers sonore sera parfois réactif, illustratif pour mieux s’échapper et accompagner la rêverie souvent présente en grande sœur de l’introspection.